[Avant-match] Le FC Metz lance sa saison face au révélateur lillois

Le FC Metz remet officiellement le bleu de chauffe en retrouvant la Ligue 1 et Lille à Saint-Symphorien pour la première de la saison. Et pas mal de questionnements…

Ça s’en va et ça revient, la Ligue 1. Au calendrier autant qu’au FC Metz, où l’aspiration à y demeurer n’a jamais semblé aussi tenace et résolue. L’intersaison a au moins permis au club Grenat de se donner quelques évidents moyens de parvenir à l’objectif. Reste cependant encore des interrogations sur des postes clé autant que sur les réelles capacités messines après une campagne amicale peu reluisante.

Photo Socios
Renaud Cohade s’est fondu au collectif grenat durant cette préparation. Photo Socios

Metz ne sait pas trop à quoi s’attendre de la première, l’apanage du mois d’août, mais surtout la préparation « mi figue-mi raisin » dixit Philippe Hinschberger lui-même, laisse planer le doute sur la forme actuelle du FC Metz. Le technicien messin ne se fait toutefois pas de mouron sur la saison à venir, engageant la « positive attitude » dont il est un fervent partisan.

Le staff messin a cependant négocié avec un sens du détail certain une intersaison qui s’annonçait complexe dans sa gestion, entre effectif en surnombre et joueurs en deçà du niveau d’exigence de la Ligue 1. Mais les grands mouvements ne sont pas seuls gages de réussite, et la force est celle d’un groupe, d’une cohésion autant que du talent, nullement remis en cause chez les Erding, Jouffre et autre Cohade.

Mevlut Erding, goleador espéré et retrouvé ?

« Le championnat nous en dira plus », analyse Cheick Doukouré. Il faudra s’y plier du mieux possible, et au plus tôt. L’ouverture à Saint-Symphorien doit être source de ressources. Et Metz de se lancer à l’abordage malgré des balbutiements pas anodins mais logiques car de circonstance. Les Messins ont largement les moyens de lancer idéalement la saison, loin de tout nœud au cerveau.

Photo Socios
Mevlut Erding a inscrit deux buts lors des matchs de préparation. Photo Socios

Les absences d’une partie de l’arrière-garde (Franck Signorino et Mathieu Udol) obligent Philippe Hinschberger à devoir façonner un côté gauche, principalement, inédit. La reconstruction offensive semblait suffisante pour ne pas avoir à se poser davantage de questions, mais la mobilisation est totale et générale.

Lille, en tous cas, ne présente guère plus de certitudes, sorti penaud et bien prématurément de l’Europa League. Les hommes de Frédéric Antonetti ont directement fourché, face au modeste club de Qabala, autant dire que les interrogations sont légion au Nord comme à l’Est.

La première est à savourer sans ménagements, elle donnera des enseignements plus aboutis, mais surtout, le championnat tant attendu est enfin lancé, et tout est à faire pour bien faire. Les garanties sont celles du jeu plus que de l’enjeu. Ligue 1, nous voilà !

P