[AVANT-MATCH] FC Metz – Stade de Reims : ça pétille devant ?

Trois semaines après un point acquis de haute lutte à Lille, les Messins repartent au charbon face à Reims et sa meilleure défense.

Matthieu Udol prend le couloir gauche face à Reims.

Le FC Metz a retrouvé son petit monde. En tous cas, la colonie africaine s’est remise au pas de la fraîcheur automnale messine après deux virées en sélection pour les qualifications à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Bien sûr, Manuel Cabit est lui absent quand bien même il a quitté l’hôpital rémois pour un centre de rééducation à Strasbourg. Pendant ce temps, Thomas Delaine s’est occasionné une blessure sans gravité à la cheville qui le prive néanmoins de la rencontre du week-end. Coté droit, Fabien Centonze a repris hier jeudi l’entraînement, victime de douleurs musculaires persistantes. La défense messine est donc dans une certaine incertitude et Mathieu Udol fera office de pompier de service au poste d’arrière gauche. En face, l’arrière-garde rémoise a quant à elle fière allure, avec ses six buts encaissés (deux de moins que le Paris SG). « Heureusement qu’on a ça sans quoi on serait en difficulté » souligne David Guion, le technicien champenois. Le problème, le Stade de Reims marque bien peu (deuxième plus mauvaise attaque avec neuf buts, après Dijon), en effet sans le moindre but depuis trois journées. C’est tout le paradoxe d’une formation hyper solide et capable d’en planter deux au Parc des Princes, deux au Vélodrome ou face à Lille à domicile ! Autant dire que les Messins vont devoir faire preuve de justesse et d’ingéniosité pour forcer cette défense de fer. Mais les joueurs de Vincent Hognon savent faire et l’ont montré devant Montpellier, pour une issue particulièrement frustrante. La difficulté est donc double et il conviendrait d’apprendre rapidement des erreurs pour enfin se donner un peu plus d’air au classement. Les cadeaux de Noël se feront en temps voulu, pour l’heure le FC Metz doit engranger pour rester au contact d’un peloton serré comme rarement. Et les partenaires d’Habib Diallo d’éviter à tout prix un samedi noir dans un calendrier qui ne va pas offrir que d’aisées fenêtres de tir d’ici la trêve hivernale. En attendant, qui rince ?

O.S.

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