Après avoir subi un essuyage cinq étoiles en Coupe de France, le FC Metz a l’impérieuse nécessité de se refaire la cerise de la meilleure des manières dans un match à haut risque face au voisin strasbourgeois.

Des bons vœux et surtout la santé ! C’était sans compter sur une vilaine migraine du genre à suivre un secouage en règle ou une sortie de piste sans l’amorti salvateur. Quand le FC Metz était étrangement venu en balade en Normandie pour son entrée en lice en Coupe de France, ce sont bien les Rouennais qui se sont promenés dans un match où le petit a terrassé un nain. Le FC Metz s’est donc mis la tête à l’envers dès son passage à 2020, dans une compétition qu’il n’ambitionnait certes pas de remporter mais au moins d’y figurer sans être humilié. Manqué. Une honte, un drame, rapporté à l’échelle du football, les mots ont un sens et au moins tout le monde lui est tombé dessus. Les Messins n’ont guère le temps de gamberger, juste de promettre qu’on ne les y reprendra plus à s’absenter dans les grandes largeurs, et que le derby face à Strasbourg constitue bon an mal an une perspective appréciable de relance. Ils vont d’autant plus pouvoir se remettre en état de marche que Stoppila Sunzu, Mamadou Fofana et Habib Maïga sont de retour de suspension, que Mathieu Udol et Adama Noss Traoré sont de nouveau aptes, tout comme Farid Boulaya et Ibrahima Niane, non conviés au naufrage. De la fraîcheur bienvenue dans ce qui constitue une double quête de rachat, d’un côté amoindrir la désillusion et surtout retrouver le sens du succès après trois mois de disette. En revanche, Renaud Cohade passe son tour, victime d’un genou encore douloureux et Marvin Gakpa, largement décevant lors de ses dernières apparitions, reste en marge du groupe que ne quitte pas les deux nouveaux Vincent Pajot et Dylan Bronn. Du côté strasbourgeois, la barre symbolique des trente points est à portée de tir d’une victoire à Saint-Symphorien, quand Metz doit envisager la dizaine inférieure. Pour basculer vers une dose d’espoir supérieur…

O.S.