[AVANT-MATCH] FC Metz – Olympique de Marseille : S’il en est un …

Sans victoire depuis huit matchs, le FC Metz veut s’offrir un succès aussi prestigieux que vivifiant face à l’OM à Saint-Symphorien.

En décembre, c’est parfois Noël avant l’heure. Ce samedi, certains auront probablement déjà eu un beau cadeau. Les supporters messins espèrent retrouver le goût de la victoire, tandis que d’autres, grandes gueules faussement olympiennes, exultent à l’approche de leur pèlerinage annuel. Faisons fi de la seconde catégorie qui emplira de manière nauséabonde une bonne partie de Saint-Symphorien. Les Messins, eux, doivent faire abstraction de leur position engluée dans un grupetto sans surprise dorénavant établi. Les compagnons de lutte sont d’ores-et-déjà nommés et avant un périlleux autant que précieux déplacement à Dijon avant la trêve, les joueurs de Vincent Hognon ont la difficile tâche de se relancer face à l’Olympique de Marseille et ses six victoires consécutives. André Villas-Boas, le technicien olympien n’attend pas autre chose que la poursuite de la série, « deux victoires avant la trêve sont absolument nécessaires pour se donner plus de marge. J’espère que la perspective de record de victoires (ndlr : il est à huit) sera aussi une source de motivation ». Plus surprenante est son appréciation sur de possibles changements côté messin, « une des nouveautés qu’on peut attendre, c’est le duo Niane-Diallo en attaque »… Le coach portugais a-t-il écho d’un vent de folie côté messin ? Ou bien a-t-il préparé à ce point son match qu’il en a imaginé les scénarios les plus inattendus ?

Ibrahima Niane en soutien d’Habib Diallo ? Fantasme ou réalité ?

C’est peu dire que d’imaginer une fois encore le talentueux Habib Diallo s’échiner seul devant des pralines de ses partenaires n’incite pas à un grand optimisme. Vincent Hognon, au pied du mur ou presque, ira-t-il à l’encontre de ce qu’il prônait il y a quelques mois, et la perspective de devoir se priver d’un élément défensif au milieu de terrain ? « On cherche toujours des solutions en fonction de l’adversaire et sur comment on veut faire évoluer l’équipe dans le temps“. Reste que le temps a largement pu permettre de situer les faiblesses et les manques du jeu messin, notamment dans l’animation offensive d’une pauvreté confondante. « Sur cet aspect, je pense qu’on peut insister sur la détermination de vouloir aller marquer », poursuit le numéro un messin. La détermination certes, mais en se donnant les moyens de ses ambitions, si tant est qu’elles soient celles de se surpasser et de se projeter vers l’avant. Un exercice de style qui ferait le plus grand bien au patient messin. Parce que qu’est-ce qu’on est serré au fond de ce classement…

O.S.

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