Saint-Symphorien accueille Bordeaux, et le FC Metz a plus qu’une carte à jouer pour s’éloigner toujours plus de la zone rouge, après un mois d’une dynamique nouvelle.

C’est un peu l’affolement du baromètre messin. A Montpellier, après avoir concédé l’ouverture du score et raté un deuxième pénalty consécutif pour Habib Diallo, quelques minutes plus tard, on eut dit que le gros temps était subitement de retour. Puis les éléments gardois ont été finalement perturbés par un anticyclone mosellan solidement arrimé depuis un mois. Le FC Metz s’est remis dans le sens de la marche comme on ne l’y attendait même pas. Et c’était presque une déception de ne pas remporter la totalité de la mise en Hérault ! Certes, le printemps est loin, mais l’éclaircie est longue et belle et s’évite le retour des nuages par l’intermédiaire d’une réelle prise de conscience tactique. La venue de Bordeaux, troisième rendez-vous en huit jours, offre l’occasion de poursuivre rapidement la bienfaitrice embellie.

Elle a en tous cas le mérite d’enthousiasmer et de gargariser sur les capacités messines si longtemps brumeuses. A défaut d’un recul encore léger, Vincent Hognon sait qu’il peut envisager tantôt un vrai schéma en 4-3-3 ou privilégier la conquête latérale dans un 5-3-2 appréciable. Au-delà, les Messins ont la charge de se montrer une fois de plus hargneux et ambitieux dans leur jeu, avec la perspective d’atteindre une étape symbolique que sont les trente points à trois mois du terme. Les Marine et Blanc se déplacent sans Salomon Kalu, blessé, ni François Kamano et Josh Maja, choix du coach Paulo Sousa obligent. Côté messin, Renaud Cohade n’effectue toujours pas son retour dans le groupe malgré un calendrier chargé, la messe semble dite… Pour le reste, le groupe est classique, pour poursuivre par temps clair…

le groupe messin : Delecroix, Oukidja – Bronn, Udol, Delaine, Centonze, Boye – N’Doram, Angban, Fofana, Gakpa, Nguette, Maïga, Pajot, Boulaya – Niane, Ambrose, Diallo

O.S.