[Avant-match AS Béziers – FC Metz] Seul en sept ?

Le FC Metz défie Béziers pour une première dans l’histoire, pour une septième au classement…

Victorien Angban est la plaque tournante de l’entrejeu messin

Les rendez-vous internationaux passés, le FC Metz reprend la route des vertes prairies du championnat. Enfin, pour ce qui est de son déplacement à Béziers, verte est un bien grand mot. En effet, le stade de la Méditerranée restait dans l’incertitude jusqu’à ce jeudi quant à la présence des vingt-deux acteurs lundi soir. La période de rodage pour le petit Poucet de Ligue 2 concerne essentiellement l’état de sa surface de jeu, resemée il y a trois semaines, après un premier report (face à Lens le 13 août). La pelouse est sortie de terre aussi vite que l’AS Béziers est monté dans l’antichambre de la Ligue 1. Et si la LFP avait préconisé de ne pas y évoluer avant la neuvième journée fin septembre, la rencontre y aura bien lieu. Les Messins sont toutefois prévenus, ce sera tout sauf un billard sur les bords du Canal du Midi. De quoi rendre un peu plus piégeux encore un match déjà pas si simple à négocier.

Frédéric Antonetti n’a finalement pas souhaité disputer une rencontre amicale avec, il est vrai, un groupe très largement amputé de ses nombreux internationaux. Reste donc à se remettre dans le sens de la marche après une trêve pas toujours salutaire. En face, Béziers attend d’inscrire son premier but autant que ses premiers points à domicile pour sa première sortie dans son antre. Le club héraultais, s’il dispose de la plus faible attaque (3 buts, en considérant Nancy hors concours…), a encaissé seulement trois buts, soit la deuxième meilleure défense derrière Lens, et donc devant Metz… Les Biterrois attendent et vont « tout donner pour inverser la logique », sourit l’entraîneur Mathieu Chabert. Il aura l’occasion de saluer un ancien de l’ASB d’une autre époque, Frédéric Antonetti ayant porté les couleurs entre 1983 et 1985.

Il y a comme un petit parfum de Coupe, et le FC Metz va défier pour la première fois de son histoire le club de l’Hérault, bien davantage connu jusque là pour sa pratique du rugby. « C’est l’humilité et la confiance qui font une vraie équipe de football », analyse le coach messin, « comme si c’était le premier match ». Il retrouve en tous cas un groupe quasi complet, que retrouve John Boye. « Mon plus gros souci, c’est la concurrence, je n’ai pas d’inquiétude, mais il faut faire vivre le groupe de la meilleure des manières », poursuit le technicien corse. Metz a vu revenir Lorient et Lens sur ses talons ou presque, aussi il conviendrait de ne pas « gâcher » face à un promu. Un septième succès consécutif serait synonyme de record absolu, tout sauf anodin… Et du vert en plus, celui de l’espoir !

O.S.

Crédit photo : D.R., R.J

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